Agenda prévisionnel des conférences auxquelles je participerai au cours de l’année 2010-2011
– 15 octobre 2011 – Maison de la culture berbère – Drancy
Rencontre autour de mon livre : « Les chasseurs de lumière – Iseggaden n tafat », L’Harmattan, 2010.
03 et 04 décembre 2011 – Avec Tafsut-Normandie
Festival du livre de Rouen.
– 9 et 10 octobre 2010 à Mulhouse – Conférence : « Patrimoine linguistique et identité berbère en devenir. ».
– L’Association de Culture Berbère de Mulhouse organise la Journée de la langue berbère dans le cadre de la Journée européenne des langues. Cette manifestation se déroulera à Mulhouse le samedi 9 octobre 2010 avec des animations (jeu, énigmes, lecture, contes, chants, projections, expo, etc.) et une conférence.
Association de culture berbère 68
147 Avenue Aristide Briand
68100 MULHOUSE
acbmulhouse@aol.com
– 13, 14 et 15 novembre prochains à Lille – Conférence :
« Le conte et la poésie : exemples d’éducation orale chez les Imazighènes (Berbères) de Kabylie. »
Dans le cadre d’un festival, les 13, 14 et 15 novembre prochains à Lille, le salon du livre est dédié aux Indépendances africaines, sous l’égide du Secrétariat Général du Cinquantenaire des Indépendances Africaines, de la Mairie de Lille, et en partenariat avec Citéphilo et le Théâtre du Nord.
Maxime Forcioli
Responsable de la librairie L’Harmattan à Lille,
Coordinateur du festival
– 25 novembre 2010 à Marseille – Conférence :
« Contes et poésie mélodiée à l’adresse des enfants en Kabylie. »
– L’Association « Couleur d’Enfants » organise la « La Journée Annuelle de la Petite Enfance à l’Adolescence 2010″. Le thème de cette année porte sur les chansons d’enfance mais avec tout ce qui s’articule autour depuis le langage parolier, la neurobiologie, les perceptions sensorielles, la phonation, etc.
Association « Couleur d’Enfants »
48 boulevard Dr Rodocanachi
13008 Marseille
Tél/fax : 04 91 25 50 05
couleurdenfants@gmail.com
www.couleurdenfants.fr
2 – Rencontre culturelle sous le signe de l’histoire et de la culture amazighes
Conférence de Youcef Allioui le 09 avril 2011
Win yettruzun asalu, ixeddem akken yufa macci akken yebγa !
« Patrimoine et histoire berbère : l’exemple du peuple kabyle ».
Association Berbère du Bauvaisis – Beauvais
Conservatoire Eustache-Du-Caurroy
Maladrerie Sain-Lazare – Téléphone : 03 44 15 66 77
Programme :
13h/14h30 : Cyberber – balance
15h/16h30 : Breizh Amazir & élèves violonistes du conservatoire – balance
17h/18h30 : Youcef Allioui – conférence
18h45/19h : Zayen – line-check
19h/19h45 : Zayen – concert
20h : Accueil berbère, thé, patisseries…
20h30/21h40 : Breizh Amazir – concert
21h40/22h00 : changement de plateau
22h30/23h40 : Cyberber
3 – 23 avril 2011 : CBF Banlieue parisienne… (?)
Comment les Kabyles fêtaient le printemps autrefois ?
Du printemps berbère de 1980 à la rencontre du printemps selon les anciens Kabyles.
Comment…
… Les mamans kabyles réveillaient très tôt les enfants pour qu’ils aillent se rouler dans la rosée… La rosée donne aux enfants charisme et bravoure.
Comment…
… Les familles allaient à la rencontre du printemps en chantant (A lalla Tafsut m-ijejjigen…) les paniers pleins de victuailles pour le repas à prendre au champ en l’honneur de « Dame fleurie » (Lalla Tafsut mi-ijejjigen).
Comment…
… Les jeunes en âge de se marier offraient le premier bouquet de fleur à leur mère. Celle-ci le leur rendait pour qu’ils l’offrent (sous l’oeil averti de leur mère) à leurs fiancées…
Chanson « Printemps, Dame Fleurie ! »
Ô printemps, dame fleurie !
Ô démarche de perdrix entre les asphodèles
Tu viens vers nous avec les fleurs
Nous venons vers toi vers plein de crèpes…
A lalla Tafsut mi-jeggigen
A lalla Tafsut mi-jeggigen !
A tikli n tsekkurt ger iberwaqen
Kemmi tmugredh-agh-d s-ijeggigen
Nekwni nteddu-d ghur-em s yeghrifen…
4 – Le mois de MAI 2011 – sous le signe du conte kabyle – 23 mai 2011
Association berbère du Val-de-Marne – Vincennes
Présidente Leïla DIRI
Di Yunyu ad yili llhu – as nini : A-macahu !!
Comment… a été créé le conte kabyle ?
… Quelle est la première femme qui a créé le conte kabyle ?
… Comment s’appelait-elle ?
… Pourquoi avait- elle inventé le conte ?
… Quel était ce premier conte ?
Il était une fois… Amacahu !!!
Comment… ? Comment… ? Comment… ? Comment… ?
Amek i-gedda wamek ? S tmusni nnegh ttin ynek !
Pourquoi… ? Pourquoi… ? Pourquoi… ? Pourquoi… ?
Acugher ? Acugher ittazzal wasif ? I wakken ad yawi lhif !
Vous saurez ce que la culture kabyle veut dire si vous lisez dans votre langue… qui est tellement riche et qui est menacée de disparition…
Soyez au rendez-vous des Associations kabyles et de celles de l’ACBF… et vous participerez pleinement à la floraison de votre langue et de votre culture !
Ili-t yid-negh a-ttilim yid-wen i wakken a-ttejjujjeg tmeslayt nwen, ad yejjujeg wedlis nwen : adlis amazigh !
Soyez avec nous et vous vous sentirez participer à la marche de ce monde dont il faut en faire aussi le vôtre : celui des Imazighen !
Un peuple sans culture est un peuple sans lumière : un peuple mort !
Le dicton kabyle dit : « On ne regarde en premier que l’horizon
qui éclaire le monde : celui d’où vient le soleil. »
Notre langue et notre culture ont autant besoin de nous que nous d’elles.
Avec elles, nous sommes « le peuple des Hommes Libres ».
Sans elle, nous ne sommes plus rien !
Un autre dicton ancien dit :
« Qui a une langue se sent en sécurité ! »
( Win isâan iles yetwennes !)
Ili-kwen d lwens i kunwi d wedlis-nwen ttutlayt-nwen !
Un peuple sans langue est un peuple mort. Sans leur langue, les Berbères sont des chefs-d’oeuvre en péril.
Un tout petit conte kabyle :
Amacahu – Tellam cahu
Win is yeslan ad as icfu !
Conte du chardonneret et de l’arbousier
Tamacahutt n buneqqar d-uzeggwar
Il était une fois ! Soyez heureux !
Mon histoire sera belle et sereine
Que celui qui l’entend, à jamais s’en souvienne !
Il était une fois un oiseau qui s’appelle le chardonneret. Pourquoi s’appelle-t-il ainsi ? Les Kabyles l’ont appelé ainsi car il aime se nourrir du chardon. Il aime donc tellement cette fleur épineuse qu’il en a hérité les couleurs bleue et violette.
Mais le chardonneret aime aussi beaucoup les fruits et plus particulièrement l’arbouse, fruit de l’arbousier. Mais l’arbousier n’était pas toujours content de voir le chardonneret lui voler ses mures. Alors que fait-il ? Il sort toutes griffes dehors, ses nombreuses épines dures et méchantes.
A la vue du chardonneret qui vole et tourne autour de ses fruits en chantant, l’arbousier lui dit : « Si tu touches à mes fruits, mes épines t’arracheront tes plumes ! »
Mais Le chardonneret continuait de chanter en répondant joyeusement à l’arbousier :
« Ô l’arbousier ! Quelle que soit la durée, je finirai par manger tes fruits ! »
« Ulaqrar ay azeggwar, ak cceγ tizwal ! »
Tamacahutt-a n wefrux
Win yettafgen di tegnaw
Ma yenna-yak yiwen d-acu-k
Inna-s : Nekki si Midifaw !
Ceci est le conte d’un oiseau
Qui vole dans les airs
Si quelqu’un te dit : « De quel peuple es-tu ? »
Dis-lui : « Je suis du peuple qui s’appelle « Liberté-retrouvée » !
GT ou NB : le véritable nom de l’arbousier, c’est Isisnou.
Midi-faw peut être également traduit par « Toute raison retrouvée ».
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