La vache des orphelins… Et ma famille.
Ma grande soeur Zahra : « Tu as écrit beaucoup de contes ? »
Moi : »Quelques uns, seulement, a Nanna ! »
Nanna Zahra : « As-tu écrit sur « La vache des orphelins » ?
Moi : « Mazal, a Nanna ! »
Nanna Zahra : « Alors, tu n’as rien écrit du tout ! » ‘Ihi, ur turid kra nagh kra ! »
Vous allez découvrir pourquoi ma grande soeur a été si sévère avec moi, en lisant ce petit manuscrit où je transcris en kabyle et en français – sur fond de l’histoire de ma famille – le conte aux mille et une versions : « La vache des orphelins » (Tafunast Igujilen).
Il y est question d’une grande dame que les gens de mon village avait surnommée « La Vache des orphelins ».
Une histoire d’amour que seule la Kabylie pouvait nous en donner un exemple qui ne courait pas les contrées !
Ne croyez donc pas ceux et celles qui avaient écrit que les Kabyles n’ont pas de mots pour désigner l’amour… De L’ethnologie coloniale résumée ainsi par une pensée kabyle : « L’étranger ne voit que ce qu’il connaît » (Awerdali, ala ayen yessen i’gettwali !)
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