CAFE LITTERAIRE AVEC YOUCEF ZIREM – LE 29 OCTOBRE A PARIS 20ème
320 rue des Pyrennées – Métro Jourdain ou Pyrennées.
Ceux et celles qui veulent un livre particulier (de ce que j’ai écrit), qu’il me le signale pour que je le commande. Merci de votre venue !
Pensées Kabyles de mon père Mohand Améziane Ouchivane :
– Siwel ! Ula d Rebbi a-k-d Isel ! Appelle (dans ta langue), et même Dieu t’entendra !
– Ezzu, essew, ekrez, leqqem nagh ddunnit a-k tdeqqem !
– Ezzu nagh aru ! Yiwet deg’sent nagh i snat ttawint Agdud ar tafat !
– Agdud d tameslayt, tameslayt d-agdud ; mmi temmut tmeslayt, agdud ittemmat nagh ittâawwad isem.
– Bnu axxam, a d-ibin gma-k !
– Nanna-s i wleccac (tejra), anwa argaz yifen irgazen ?
– Tenna-yas : Argaz yifen irgazen, d wid i-yi izzan, iy isswen, iy ifersen, lghella-ynu tezga ger-asen.
– Tamurt mi temmughben, d-irgazen i’gxussen.
– Tenna-yas Teslent (I d-Ijna – i d-xleq – Ugellid Ameqqwran d aleccac amezwaru ar ddunnit : « Ijna-yid- Ugellid Ameqqwran bac a d-ikkes deg’i Agdud ittharaben izuran ».
– Yal-ma ara teghli tejra, d-amdan i’gemmuten.
– Wid ur nezzi, wid ur neghri, wid ur necfi, lxir ur ssinen, ur d-ttbin tmurt-nsen !
– Lmut yiwet, tudert atas ! Atas !
- Kra ggwin iknan zdat ddel, Irennu-yas Rebbi asadel ! Celui qui s’incline devant l’oppression et l’injustice, Dieu lui rajoute un bâillon sur la bouche !
- Ssnen-t d-argaz yifen irgazen : ikkat ighil yerna Irumyen : iwala acemlal yeghli : ghlin-as-d imetawen ! (Les gens le connaissent comme un brave : il est courageux et s’est battu contre les Français : quand il a vu le grand olivier tomber : des larmes coulèrent de ses yeux !
AMESLAY N YEMMA : Tawes Ou-Chivane :
- « Anda tenter tmettut, lehbus ccuren d-irgazen ! (Là où la femme est brimée, les prisons sont pleines de braves).
- Tenna-yas tqubaât : « Wi’sâan tahbut, yecc kan azgen ! Wi’sâan azgen, yecc kan tarebâett ! Win ibghan tilawin, yagh kan yiwet ! »
- Traduction : Qui possède une galette, n’en mange que la moitié ! Qui possède la moitié (d’une galette), qu’il n’en mange que le quart ! Celui qui aime les femmes, qu’il n’en épouse qu’une seule ! »
- Mebla tamettut, tenger tefsut ! Sans la femme (heureuse), plus jamais de printemps !
- Tamurt ibghan tafsut, a-tt hader tamettut ! (Le pays qui veut le printemps : qu’il fasse attention à la femme !)
- Ttgallan jmaâ liman, nutni ddren amzun d-ileghwman ! (Ils jurent par toutes les croyances, alors qu’ils vivent semblables aux chameaux !)
- Taqcict ma tedhsa, saâd n tmurt iban ! (La fille, si elle heureuse, le bonheur du pays est tracé !)
- Argaz yifen irgazen ; ssawalen-as « Mmi-s g_emma-s, macci mmi-s n baba-s ! » (L’homme digne de ce nom est appelé « fils de sa mère » et non pas « fils de son père » !
- Tamacahutt mezziyet ; azal-is meqqwer : Jjan-tt-id Imezwura ! (Le conte est petit, mais il est très important : c’est l’héritage des ancêtres !)
- LEQDER AM Uâaqqa n lleft : ad ighli al-lqaâa, ur t-tettafedh ara ! (Le respect est comme un grain de navet : il tombe par terre et tu ne le retrouves plus !)
- Leqder am tmes: win ur t-nessin : ad iregh yerna ad ixnunes ! (Le respect est pareil au feu : celui qui ne le connaît : il se brûle et se met les cendres sur la figure !)
Ceci est une introduction au café littéraire de Youssef ZIREM, journaliste, écrivain et historien kabyle.
Je vous invite donc à cette rencontre à laquelle Youssef m’avait gentiment convié le dimanche 29 octobre à 15h – 320 rue des Pyrennées – Métro Jourdain ou Pyrennées Paris 20ème
Si vous souhaitez que nous discutions un peu autour de notre langue et de notre culture, soyez nombreux et venir à cette rencontre. Je prendrai plein d’ouvrages sur moi. Pour ceux et celles que cela intéresserait de me lire, je serais heureux de leur dédicacer un ouvrage de leur choix… Si d’aventure quelqu’un est intéressé par un ouvrage particulier, qu’il me le signale pour que je n’oublie pas de le commander à mon éditeur pour la circonstance.
Je vous remercie en terminant par une phrase de mon défunt père : Ezzu nagh aru ! Yiwet deg’sent nagh snat ttawint Agdud ar tafat ! Traduction : « Plante ou écris ! L’une et l’autre action conduisent un peuple vers la lumière ! »
Asset-d, a-nessiwel, i-wakken Rebbi ad agh d-sel !
Ar tufat, lehna tafat fella-kwent d fella-wen !
Je ne puis terminer sans remercier mon ami Youssef Zirem pour tout ce qu’il fait et pour l’intérêt qu’il veut bien porter à ce que j’écris… Car, quand j’étais au pays, j’avais aussi beaucoup planter… Juste avant de venir en France (Février 1974), j’avais planté 27 arbres fruitiers. Et ma défunte mère m’avait dit : »Ce sont ces arbres que tu viens de planter qui feront que la protection des Ancêtres (Laânay Imezwura) te poursuivra où que tu ailles !
Vers 1930, comme nous n’avions pas encore de puits, elle allait chercher de l’eau à la Soummam avec son outre pour irriguer les figuiers qu’elle venait de planter devant la maison… Les figuiers, le caroubier et les frênes qu’elle avait plantés (car il ne reste que ça) sont toujours là.
Pensée kabyle : « Win isâan imawlan iqerîiyen, hader a-ten ittu, xas wlac-iten ! » Traduction : « Celui qui a des parents au noble coeur, même s’ils ne sont plus là, il ne doit jamais les oublier ! »
Ay imawlan izenfan ! Akwen Ig Ugellid Ameqqwran di Tgemmi Ynes !
Ass n 29 di tubert 2017, a d-nawi ameslay af ayen i-yi tlemdem. Le 29 octobre 2017, j’essayerai de dire ce que vous m’aviez enseigné. J’espère que je ne vous ferai pas défaut et que chacun de mes mots soit le plus juste possible pour vous rendre hommage et vous signifier que je pense à vous chaque jour qui passe.
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